Activités religieuses

La prière du vendredi

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Au nom de Dieu clément et miséricordieux

Dieu Tout-Puissant dit :

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا نُودِي لِلصَّلَاةِ مِن يَوْمِ الْجُمُعَةِ فَاسْعَوْا إِلَى ذِكْرِ اللَّهِ وَذَرُوا الْبَيْعَ ذَلِكُمْ خَيْرٌ لَّكُمْ إِن كُنتُمْ تَعْلَمُونَ،فَإِذَا قُضِيَتِ الصَّلَاةُ فَانتَشِرُوا فِي الْأَرْضِ وَابْتَغُوا مِن فَضْلِ اللَّهِ وَاذْكُرُوا اللَّهَ كَثِيرًا لَّعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ

« Ô vous, qui croyez ! Quand on vous appelle à la prière du vendredi, accourez à l’invocation de Dieu ! interrompez tout négoce : c’est un plus grand bien pour vous, si vous pouviez savoir !

Lorsque la prière est achevée, dispersez-vous sur la terre et cherchez à obtenir des bienfaits de Dieu ; invoquez beaucoup le nom de Dieu Puissiez-vous être heureux ! » Al-Jumu’a (62:9-10).

La prière du vendredi est-elle obligatoire pour tout le monde ?

Nous comprenons par le verset précédent que la prière du vendredi n’est pas obligatoire pour tout le monde, car la vente n’est que à certains endroits tandis que les musulmans sont répartis dans toutes les régions.

D’après Târik bin Chibab (que Dieu l’agrée), le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a dit : « La prière du vendredi est imposée en commun à tout musulman à l’exception de quatre : L’esclave, la femme, le voyageur et le malade [1] ».

Abou Dawoud dit : Târik bin Shihab avait vu le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) mais il n’a rien entendu de lui, c’est pourquoi on peut dire que ce hadith est mursal (مرسل en arabe) [2], et donc nous ne comptons pas sur un tel hadith en ce qui concerne l’obligation de la prière du vendredi.

Selon Abdullah ibn Amr : Le Prophète (que la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a dit : « La prière du vendredi est obligatoire pour celui qui entend l’appel [3] ».

On remarque qu’il n’y a aucun mot dans le Coran « khair خير, un plus grand bien » ( اسم تفضيل en arabe, le nom de préférence) pour l’une des prières quotidiennes imposées parce que l’accomplissement de ces cinq prières est obligatoire dans tous les cas, mais la prière du vendredi n’est toujours pas obligatoire.

Lors d’un jour pluvieux, Ibn Abbas avait dit à celui qui appelait à la prière, lorsque tu arrives à la formule : « J’atteste que Muhammad est le Messager de Dieu », ne continue pas par : « Accourez à la prière » mais plutôt dit : « Faites la prière chez vous ». Les gens se sont inquiétés de cela et sont venus à la prière, alors il leur a dit : Quelqu’un de meilleur que moi l’avait déjà fait, la prière du vendredi est un devoir et j’ai craint que vous marchiez dans la boue et que vous glissiez [4].

Aicha, l’épouse du Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a dit : « Le jour du vendredi, les gens arrivaient les uns après les autres de leurs maisons et d’Al-Awâly tout poussiéreux et transpirants. Une fois, un homme d’entre eux vint voir le Messager de Dieu qui était chez moi, Le Prophète alors dit : « Si seulement vous vous purifiez pour ce jour-ci [5]. »

Iyâs b. Abû Ramlata al-Shâmi a dit : « J’étais avec Mu’âwiya b. Abû Sufyâne, il questionna Zayd ben Arqam en ces mots « As-tu assisté avec le Messager de Dieu à deux jours de fêtes le même jour ? Il répondit « Certes, oui », il lui demanda : « Comment a-t-il fait ? (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) ». Il lui dit : « il pria la prière de la fête et il nous a dit : « Vous avez le choix d’assister ou non à la prière du vendredi [6] ».

Ata ibn Abu Rabah dit : Un jour de Fête, ibn az-Zubayr nous a conduit dans La prière de la Fête en début de matinée, et quand nous sommes allés à la prière du vendredi, il n’est pas venu avec nous.

Nous avons donc prié seuls, à cette époque, ibn Abbas était présent à Ta’if.

Et quand il est venu à nous, nous lui avons parlé de cet incident, il a dit : Il (ibn az-Zubayr) a suivi la sunna [7].

Le adhan du vendredi :

Le Saint Coran dit ;

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا نُودِي لِلصَّلَاةِ مِن يَوْمِ الْجُمُعَةِ فَاسْعَوْا إِلَى ذِكْرِ اللَّهِ وَذَرُوا الْبَيْعَ ذَلِكُمْ خَيْرٌ لَّكُمْ إِن كُنتُمْ تَعْلَمُونَ

« Ô vous, qui croyez ! Quand on vous appelle à la prière du vendredi, accourez à l’invocation de Dieu ! Interrompez tout négoce : c’est un plus grand bien pour vous, si vous pouviez savoir ! » Al-Jumu’a (62:9).

Nous comprenons de ce verset que la prière du vendredi a été réalisée dans un endroit proche du marché où il y avait des transactions de vente et d’achat, mais lorsque l’appel à la prière est fait, chacun doit quitter la vente et chercher à accomplir la prière. A cette époque-là, Médine contenait beaucoup de marchés et de mosquées mais la prière du vendredi était accomplie dans la mosquée du Prophète à Médine.

Selon ibn Abbas ; Le premier Office du vendredi célébré dans la mosquée du Messager de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) fut dans la mosquée des Abd-al-Qays à Juwathya à Bahrayn [8].

‘Ata a dit : Lorsqu’on est dans un village à population nombreuse et qu’on appelle à la prière du vendredi, on doit y assister que l’on ait entendu l’appel ou non, Anas faisait parfois la prière du vendredi et parfois il ne la faisait pas, et ce, en étant dans la résidence à Az-Zawiya, à deux farsakh de Bassorah [9].

Le fait de marcher pour aller à la prière du vendredi :

Abou Hurayra a dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu dire : « Lorsqu’on appelle à la prière, ne venez pas en vous hâtant ! Venez plutôt en marchant et soyez calmes ! … Faites la partie que vous rattraperez et terminez ce que vous aurez manqué. [11] »

Que faisons-nous après la fin de la prière ?

Abû Mûssa a dit qu’il a entendu le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) dire en ce qui concerne cette heure du vendredi : « Elle commence au moment où l’imam s’assied – c’est à dire sur le minbar – jusqu’à ce que la prière soit terminée. [12] »

Abdoulah ibn Omar a dit, le Messager de Dieu faisait deux raka’at avant et deux raka’at après le Dhohr, il faisait après le Maghreb deux raka’at chez lui, après l’Icha, il faisait aussi deux raka’at, et après la prière du vendredi, il ne priait qu’après avoir quitté la mosquée, il faisait deux raka’at. [13] »

Le Verset Coranique dit clairement « dispersez-vous sur la terre », Et il est rapporté que ‘Abdallâh ibn ‘Umar effectuait des prières surérogatoires avant la prière du vendredi, et accomplissait deux cycles de prières après cette prière chez lui ; il affirmait que le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) en faisait autant [14].

Selon ibn ’Omar : « Le Prophète ne priait après la prière du vendredi qu’une fois qu’il se retirait, il priait alors deux unités de prière chez lui [15]. »

Abou Hurayra a dit : “Le Prophète a dit : “Que celui qui veut prier après la prière du vendredi qu’il prie 4 unités [16]“.

Selon ibn ‘Omar : “Le Prophète faisait après la prière du vendredi 2 unités de prière chez lui [17]“.

On rapporte d’Assâ-ib Ibni Yazîd que Mou’âwiyah lui a dit : « Lorsque tu as prié le vendredi, ne la fait pas suivre par une prière, jusqu’à ce que tu parles ou que tu sortes. Car le Prophète nous a ordonné cela : Qu’on ne fasse pas suivre une prière par une autre jusqu’à ce qu’on parle ou qu’on sorte [18] »

Le vendredi :

Abou Hurayra rapporte qu’il avait entendu le Messager de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) s’exprimer ainsi : « Le jour de la Résurrection, nous serons les derniers et en même temps les premiers, bien que les autres ont reçu les Ecritures avant nous, de plus ce jour-là [le vendredi] est le jour qui leur avait été rendu obligatoire mais ils avaient divergé à son sujet, quant à nous, Dieu nous a guidés vers ce jour, donc, en ce qui concerne le vendredi, les gens viennent après nous : les Juifs, le lendemain ”samedi”  et les Chrétiens, le surlendemain ”dimanche“. [19] »

Le mérite du vendredi :

Selon Abou Hurayra : Le Messager de Dieu a dit : « Celui qui fait des ablutions majeures, le jour du vendredi, similaires aux ablutions de janaba, puis se dirige vers la mosquée, sera comme s’il avait sacrifié une chamelle, s’il part à la deuxième heure, il sera comme s’il avait sacrifié une vache, s’il part à la troisième heure, il sera comme s’il avait présenté un bélier cornu, une poule, s’il part dans la quatrième heure, enfin, un œuf, s’il part à la cinquième heure. De plus, lorsque l’imam arrive, les anges se présentent à leur tour pour entendre les invocations [20] »

Salman Al Farisy a dit : « Le Prophète a dit : « Tout homme qui fait des ablutions majeures le jour du vendredi, se purifie autant qu’il peut, s’arrange les cheveux avec sa pommade ou se parfume avec du baume de sa femme, sort, se rend à la mosquée, ne sépare pas les fidèles pour se frayer un passage, prie autant que cela lui est possible, puis écoute attentivement lorsque l’imam commence à parler, celui-là verra pardonnés ses péchés jusqu’au vendredi suivant. [21] »

Selon Abou Hurayra, le Prophète a dit : “Celui qui a fait ses ablutions en les faisant bien, puis est allé à la prière du vendredi, a écouté en silence, il lui est pardonné les péchés de la période entre les 2 vendredis avec 3 jours de plus” [22].

On doit mettre les plus beaux habits qu’on a pour aller à la prière du vendredi :

Abû Dâwûd rapporte selon ibn Salâm que le Messager de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a dit : “Celui parmi vous qui a les moyens d’avoir deux vêtements pour le vendredi – autres que ceux qu’il porte au travail – qu’il le fasse. [23]”

Les ablutions majeures du vendredi et se parfumer de baume pour le vendredi :

Selon soumra ben jundub « Celui qui fait les ablutions, le vendredi, il serait alors bien, et quiconque fait son bain serait préférable, la douche était plus une manière courante chez le Prophète. [24] »

Abdoulah ibn Omar a rapporté que le Messager de Dieu a dit : « Lorsque l’un de vous veut se rendre à la prière du vendredi qu’il fasse des ablutions majeures ! [25] ».

Selon ibn ‘Umar : tandis que Omar ibn El khatab était debout pour le sermon du vendredi, entra un homme des premiers Mouhajirs et des Compagnons du Prophète, Omar l’a appelé en lui reprochant son regard : « On est à quelle heure ? » – J’étais occupé, expliqua l’homme et je n’ai réalisé qu’au moment où j’ai entendu le Adhan et sans m’attarder j’ai fait des ablutions mineures.

– Et en plus tu n’as fait que des ablutions mineures, bien que tu sais que le Messager de Dieu recommandait des ablutions majeures ! [26] »

Selon Abou Sa’id El khoudry : Le Messager de Dieu a dit : « Les ablutions majeures pour le vendredi sont obligatoires pour tout pubère. [27] »

Dans un autre Hadith : « […] Puis il dit : « Chaque musulman doit faire ses ablutions majeures une fois tous les sept jours, où il lavera sa tête et son corps. [28] »

D’après Abou Bakar ibn el Munkadir ‘Amrou ibn Souleyman al ‘Ansary a dit :

« J’atteste que le Messager de Dieu a dit : « Le jour du vendredi, les ablutions majeures sont obligatoires pour tout pubère, de même pour le fait de se curer les dents et de mettre du baume, s’il en trouve. [29] »

Le temps de la prière du vendredi :

Anas ibn Malik rapporte que le Prophète faisait la prière du vendredi lorsque le soleil penchait [de l'autre côté du ciel] [30].

Abou Khalda – c’est à dire Khalid ibn Dinâr – a dit : « J’ai entendu Anas ibn Malik dire : « Lorsque le froid était intense, le Prophète faisait tôt la prière, lorsque la chaleur devient torride, il attendait la fraîcheur pour accomplir la prière. » C’est à dire, celle du vendredi. » Younous ibn Bukheyr : Abou Khalda nous a rapporté cela en citant « pour accomplir la prière, sans toutefois citer le vendredi [31]. »

Anas a dit : « Nous accomplissions tôt la prière du vendredi et nous faisions la sieste après l’avoir faite. [32] »

On rapporte de salamah ibnil akwa’ (que Dieu l’agrée) qu’il a dit : « Nous faisions la prière du vendredi avec le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) lorsque le soleil quittait le zénith, puis nous repartions en recherchant l’ombre [33] ».

Le adhan du vendredi :

D’après As-Sa’id ibn Yazid : « L’appel du vendredi commençait quand l’imam s’asseyait sur le minbar, à l’époque du Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui), d’Abou Bakr et d’Omar que Dieu les agrée, à l’époque d’Outhman, que Dieu l’agrée, alors que les gens sont devenus plus nombreux, il a ajouté le troisième appel à Az-Zawra [34]. »

Les trois appels dont il est question dans ce hadith sont dans l’ordre actuel : l’appel à la prière (al-adhan) ajouté par Outhman, puis le second appel à la prière (al-adhan) qui était présent à l’origine ”dès que l’imam était assis sur le minbar”, et ensuite l’annonce de la prière (al-iqamah). Donc le premier appel à la prière que nous réalisons le jour du vendredi est celui que Outhman (que Dieu l’agrée) a lui-même ajouté, mais il a été “le troisième appel” parce qu’il a été ajouté par Outhman.

Az-Zawra est un endroit situé dans la ville de Médine, (Az-Zawra’ : place du marché à Médine selon İbn majah).

As-Sa’id ibn Yazid a dit : « Celui qui ajouta le troisième Adhan pour le jour du vendredi fut Othmane ibn Affane, et ce, lorsque le nombre des habitants de la ville de Médine était élevé. Au temps du Prophète, il n’y avait qu’un seul muezzin. De plus, on faisait le Adhane le jour du vendredi dès que l’imam s’était assis – c’est à dire sur le minbar [35]. »

Umama ben sahl ben hunayf a dit : « j’entendis Muawiya ben abu sufyan qui était assis sur le minbar tandis que le muezzin prononçait le adhan en commençant par : Al-lahu akbar Al-lahu akbar, dire : AL-lahu akbar Al-lahu akbar, puis le muezzin ajouta : ”ach-hadu ann la ilaha illa-l-lah”, et Muawiya de dire : ”moi de même”.

Le muezzin : ”ach-hadu anna muhammad rasulu-l-lah”

Muawiya : moi de même.

A la fin du adhan, Muawiya dit : ”Ô gens, j’ai entendu le Messager de Dieu dire de cet endroit-ci ce que vous venez d’entendre de mes paroles, et ce lorsque le muezzin s’était mis à prononcer le adhan [36]. »

Le sermon du vendredi :

Ammar ibn yasir rapporte : Le Messager de Dieu nous a ordonné de raccourcir les discours [37].

Jabir ibn soumra rapporte que le Messager de Dieu ne fait pas allonger le sermon du vendredi, il ne disait que quelques mots [38].

Jabir ibn soumra rapporte que le sermon du Messager de Dieu n’était pas long, ainsi sur son sermon du vendredi, il lisait du coran et il prêchait les gens [39].

Abu Wail dit : ‘Ammar était pour nous un prêcheur avec une clairvoyance et conscience, et quand il terminait, nous disions ”Salut, Abul Yaqzhan (on appelait ainsi Ammar) Vous avez conscience et clairvoyance, même si vous étiez un peu long.

İl répondit : « J’ai entendu le Prophète dire : « Vraiment une longue prière et un court sermon est meilleur [40]. »

Ibn ‘Omar (que Dieu l’agrée) a dit : “Le Prophète faisait le sermon du jour du vendredi debout, puis il s’asseyait, puis il se relevait comme il est fait de nos jours [41]“.

Jâbir ibn samoura a dit : “Le Prophète faisait le sermon debout, il s’asseyait entre les 2 sermons et puis lisait du Coran et rappelait les gens. Celui qui dit qu’il faisait le sermon assis a certes menti car j’ai prié avec lui plus de 1000 prières” [42].

Selon Jâbir ibn soumra : “Le Prophète avait l’habitude de faire deux sermons, il était assis entre chaque, (dans son discours) il a lu le Coran et fait rappel aux gens [43]”

Celui qui arrive au moment où l’imam est en train de prononcer le sermon, il peut faire deux rak’a légères :

Jabir ibn Abdoulah a dit : « Un homme arriva au moment où le Prophète était en train de faire le sermon du vendredi aux fidèles. « As-tu prié ?  lui demanda le Prophète – Non, répondit l’homme – Lève-toi et fait deux raka’at. [44] »

Jabir ibn Abdoulah a dit : Le Messager de Dieu a dit, l’imam qui est en train de faire le sermon, s’il voit un homme arriver, il lui ordonne de faire deux raka’at [45].

Le Sahih Muslim a rapporté d’après Jabir aussi, dit-il, Sulaik Al Ghathafani vient le vendredi, alors que le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) était assis sur l’estrade et Sulaik avant de prier s’assit. Le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a dit : « Avez-vous prié deux rak’a ? » il a dit, ”Non” il a dit, ”Ô, Sulaik ! relevez-vous et priez deux rak’a.” Et Sulaik le fit [46].

Nous devons mentionner trois notes en ce qui concerne ce sujet :

L’écoute du sermon du vendredi : Selon Abu Hurayra, le Prophète (la bénédiction et la paix soient sur lui) a dit : “Si vous dites à votre ami ” tais-toi ! “ le vendredi, tandis que l’imam est en train de prononcer le sermon, vous êtes considéré comme ayant parlé inconsidérément » [47].

Ali ibn Abi Talib prononça à Koufa un sermon dans lequel il a dit : « Quand un homme s’assied là où il peut bien écouter et voir (l’imam) et lui prête une oreille attentive sans parler, il recevra deux grandes parts de récompense, s’il s’installe trop loin (de l’imam) pour l’entendre, mais l’écoute bien sans parler, il recevra une grande part de récompense, s’il s’installe là où il peut entendre et voir (l’imam) mais se met à parler au lieu d’écouter, il aura commis un grand péché » et A la fin du sermon, il dit : « j’ai entendu cela du Messager de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) [48] ».

Duaa le sermon :

Selon ibn mas’oud (que Dieu l’agrée) : “Quand le Prophète faisait un discours, il disait :

“louanges à Dieu, nous Lui demandons Son aide et Lui demandons pardon, nous nous protégeons auprès de Dieu contre le mal de nos âmes, celui que Dieu guide personne ne peut l’égarer, et celui qu’Il égare personne ne peut le guider.

Et j’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’adoration que Dieu et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Messager, Il l’a envoyé avec la vérité entre Ses mains se trouve l’heure, celui qui obéit à Dieu le très-Haut et à son Prophète est certes guidé, celui qui leur désobéit, il ne fait du mal qu’à lui-même et rien ne peut nuire à Dieu le Très-Haut” [49].

S’asseoir près de l’imam :

D’après Soumra ben joundub, le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a dit : assistez le sermon du vendredi et asseyez-vous près de l’imam, si un homme se tient à l’écart jusqu’à la fin du sermon, il sera laissé à l’écart au moment de la rétribution pour entrer au paradis [50].

L’heure particulière du jour du vendredi :

D’après Jâbir Ibn Abdullah, le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a dit : “Durant le jour du vendredi il y a douze heures, pendant une de ces heures, tout musulman qui invoque Dieu, Il lui donnera ce qu’il demande, cherche-la dans la dernière heure après l’asr” [51].

Anas ibn Malik rapporte que le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a dit : “L’heure durant laquelle les invocations sont exaucées se situe entre la période qui est “après la prière de l’après-midi au coucher du soleil [52]“.

selon Abu Hurayra : Le Messager de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) parla du jour du vendredi en disant : “il y a en ce jour une heure qu’aucun adorateur musulman ne rencontre Dieu, en étant en prière, sans que Dieu, le très haut, ne lui accorde ce qu’il demande, et il fit signe de sa main pour montrer “combien cette heure” est courte” [53].

La prière du vendredi selon l’école hanafite :

Les Hanafites estiment que l’approbation du sultan, ou son adjoint, est une condition pour l’accomplissement de la prière du vendredi, et parce que certaines personnes ne comprennent pas la raison principale de ce point de vue, ils ont dit : La prière du vendredi doit être seulement faite dans les pays islamiques, et ils ont dit que cette condition n’est pas disponible en Turquie par exemple parce que la Turquie est un Etat laïc, et il n’est pas possible de dire que le chef de l’Etat est la personne qui permet l’accomplissement de la prière du vendredi parce que l’accomplissement de cette prière indique que l’Etat est un état islamique et applique les ordres islamiques, Mais le système laïc n’accepte pas l’islam, et il n’accepte pas que les employés de l’État contribuent à accomplir la prière du vendredi.

Malheureusement beaucoup de jeunes musulmans ont été touchés par cet avis, car ils ne vont pas à la prière du vendredi, et ils croient qu’ils sont en train de faire quelque chose de bien pour le service de l’Islam, mais l’école hanafite n’accepte pas cette explication, et on peut dire que ceux qui soutiennent ces interprétations incorrectes porteront beaucoup de péchés parce qu’ils mettent des handicaps devant un des rituels de Dieu.

L’école Hanafite se fonde sur le hadith suivant ;

Selon Jabir bin Abdullah le Messager de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a dit :

« Ô gens ; Repentez-vous tous à Dieu avant de mourir et Faites de bonnes actions tandis que vous pouvez.

Invoquez beaucoup Dieu et dépensez votre bien pour l’amour de Dieu en secret et en public, et si vous faites, Dieu sera avec vous comme vous voulez “Il vous donnera sa victoire et son soutien”.

Sachez que Dieu vous impose la prière du vendredi de ce jour-ci jusqu’à la Journée de la Résurrection, donc, celui qui est gouverné par un sultan juste ou injuste et qui quitte la prière du vendredi dans ma vie ou après ma mort, en raison de cynisme et d’incrédulité, je prie Dieu qu’Il ne bénit pas le travail de cette personne, ni sa prière, ni sa zakat, ni son pèlerinage et ni son jeûne Jusqu’à ce qu’il se repente, et celui qui se repent, Dieu accepte son repentir.

La femme ne doit pas être un imam d’un homme, l’imbécile ne devrait pas être un imam pour les immigrants ”les apprenants”, et l’impie ne doit pas être un imam pour les croyants exception faite s’ils craignent son épée et son mal [54] »

Certains savants de l’école Hanafite ont encouragé ce point de vue : Shamsuddin Sarkhasi (décédé 483), et Aladdin Kasaani (décédé 587), et Kamal al-Din ibn Sa’id (décédé 593).

Mais on peut dire que ce hadith attribué au Prophète est faible ”daif”, car Abdullah bin Mohammed Al-Adawi et Ali bin Zaid bin Jad’aan sont deux des rapporteurs de ce hadith, et il n’est pas possible de se baser sur eux deux dans tous les cas [55].

En outre, certains livres de l’école Hanafite ne considèrent pas que ce hadith est la preuve que le sultan soit celui qui permet l’accomplissement de la prière du vendredi.

Mais Aladdin Kasaani rapporte que le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a dit : “Quatre choses doivent être réalisées par le Sultan, y compris la prière du vendredi”.

Mais Kamal al-Din ibn AL-hammam a dit : Ce sont les mots de Hassan Basri qui est un de ses adeptes [56].

Et l’imam AL-Sarkhasi a dit : Ce n’est plus un hadith prophétique, mais peut être les paroles des compagnons ou des adeptes [57].

Nous n’avons pas trouvé ce hadith dans les livres des hadiths, c’est pourquoi on peut dire que ce n’est plus un hadith prophétique.

Les Hanafites ont fondé sur l’intérêt public comme une preuve mentale qui soutient leur opinion, car selon eux, l’intérêt public est le chemin de bonheur pour toutes personnes, et les lois de l’Islam sont compatibles avec cet intérêt public et avec la sagesse, c’est pourquoi, ils disent que l’accomplissement de la prière du vendredi par la permission du sultan, ou de son adjoint, réalise cet intérêt public, car toutes personnes sont chargées d’assister à la prière du vendredi dans un lieu, et si l’imam lui-même régule cette prière sans autorisation préalable, les gens peuvent différer en ce qui concerne toutes les choses de cette prière “l’imamat et le sermon”, et ce peut être la cause de grands affrontements qui se terminent par la mort de certaines personnes, et parfois, le sermon est la cause de la discorde entre les gens, et peut-être, les ennemis exploitent la période de l’occupation des gens à prier pour s’attaquer à eux, pour toutes ces raisons, les hanafites disent que l’approbation du sultan, ou son adjoint, est une condition pour l’accomplissement de la prière du vendredi.

Il n’y a rien de mal à suivre un tel intérêt public, mais si le sultan n’existait pas, les musulmans sont d’accord pour nommer l’un d’eux imam pour eux et cet imam sera certainement un homme qui réunit les conditions minimales requises pour la prévention de la discorde parmi les musulmans, mais ce qui est important dans tous les cas c’est l’accomplissement de la prière du vendredi, même si le sultan ou son adjoint n’existaient pas.

Le Messager de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) était imam et prêcheur avant de mourir, il était en même temps comme un chef d’Etat.

Mais après sa mort (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui), le calife est devenu le responsable de l’accomplissement de la prière du vendredi dans Médine.

Quant aux villes éloignées, le responsable de l’accomplissement de cette prière est le propriétaire du pouvoir dans ces villes ”al-wali”, c’est pourquoi, on peut dire que la condition de l’approbation du sultan pour accomplir la prière du vendredi existait depuis l’époque du Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui).

Donc, l’intérêt public qui contient ces conditions est l’une des preuves prises en considération selon l’école hanafite pour constituer le jugement correct [58] en ce qui concerne la prière du vendredi.

Le Sultan est celui qui a le pouvoir dans la ville ou dans le village ou dans le quartier ou d’autres lieux de prière, et qui est reconnu par l’Etat ou le groupe et qui est accepté d’eux. Par exemple : Le Sultan de l’Etat est le Président, le sultan de la ville est le gouverneur et le Sultan du village est le maire.

Maintenant, nous jetons un coup d’œil sur des références des plus importantes chez les Hanafites :

AL-Mabsout ”المبسوط” écrit par Shamsuddin Sarkhasi (décédé 483 AH) :

C’est une explication des six livres de Muhammad ibn al-Hasan Al-Shaibani qui était un des éminents disciples de l’imam Abou Hanifa. Ces livres [59] ont transmis l’école hanafite aux générations futures, car ils contiennent des histoires correctes, c’est pourquoi les gens ont accepté ces histoires correctement transmises.

Ce qui est indiqué dans le Mabsout : L’approbation du sultan est pour nous une condition pour accomplir la prière du vendredi, et ceci est une différence avec Shafei (que Dieu l’agrée), car il considère que la prière du vendredi est comme le reste des prières quotidiennes et qu’il n’y a aucune différence entre le sultan et le reste des gens en ce qui concerne cette prière.

Mais nous comprenons de cette phrase ”un sultan juste ou injuste” et de cette parole ”quatre choses doivent être réalisées par le Sultan, y compris la prière du vendredi” que la permission du sultan est une condition pour accomplir la prière du vendredi afin d’empêcher les conflits en ce qui concerne cette prière, car le sultan est capable par son autorité de contrôler toutes ces choses [60]“.

AL-Badaya ”البدائع”écrit par Aladdin Kasaani :

C’est une des références adoptées pour les Hanafites. Nous citons quelques phrases du livre ”La présence du sultan ou son adjoint est une exigence pour effectuer la prière du vendredi, mais ALshafei a dit que ce n’est pas une condition, car cette prière est pour lui comme le reste des prières quotidiennes, mais quand nous disons cette opinion, nous nous fondons sur un hadith prophétique qui souligne la punition de celui qui laisse cette prière ”celui qui est gouverné par un sultan juste ou injuste” et sur un hadith Prophétique qui dit ”quatre choses doivent être réalisées par le Sultan, y compris la prière du vendredi” .

On pense que l’absence de la permission du sultan conduit au conflit, car la prière du vendredi se caractérise par la présence d’un grand nombre de personnes, c’est pourquoi beaucoup de gens pensent que le gain d’une place dans l’avant-garde de ce public est un des motifs de hauteur et de grandeur, donc, chaque personne qui aime la gloire aura cette ambition, et cela certainement conduira à la tension et au conflit, et cela conduit à des combats !

Mais la présence du sultan empêche toutes ces différences, car les gens obéissent au Sultan, c’est pour cela, la sagesse nécessite la présence du sultan afin de préserver l’intérêt public [61].

En cas d’absence du sultan et de son adjoint, AL-Karkhi dit qu’il est acceptable que les gens soient d’accord sur un homme qui prie la prière du vendredi comme leur imam, Muhammad ibn Al-Hasan a donné aussi cette opinion dans son livre “les yeux”.

İl a été rapporté que Ali a prié le vendredi comme un imam à la place d’Osman quand ce second a été piégé.

Abou Hanifa a dit selon le livre “les yeux” : si AL-wali ”gouverneur” en Egypte est mort un vendredi mais que le calife n’avait pas la nouvelle de sa mort, si l’adjoint de la personne décédée, ou le chef de police ou un juge prie comme un imam pour les gens, cette prière est correcte et acceptable parce qu’ils agissent au nom du gouverneur dans sa vie et après sa mort jusqu’au choix d’un autre wali par le calife.

Mais si les gens sont d’accord sur le choix d’un autre homme comme imam pour eux, ce comportement est inacceptable parce que les gens ne sont pas responsables de la sélection de l’imam, mais c’est la responsabilité du calife.

Si l’esclave était un sultan, il peut être un imam pour les gens, même si l’homme libre était voyageur, il peut aussi être un imam, ceci était l’opinion des trois : Abu hanifa, Abu youssef et Muhammad ben Al-hasan.

Tandis que Zoufar, qui était un des étudiants d’Abu Hanifa, a dit que l’existence de l’imam est une condition pour accomplir la prière du vendredi, et sur cette base il pense que l’esclave et le voyageur ne peuvent pas être imams parce qu’ils ne sont pas chargés à l’origine d’accomplir cette prière selon le hadith Prophétique suivant « La prière du vendredi est imposée en commun à tout musulman à l’exception de quatre : L’esclave, la femme, le voyageur et le malade ».

S’ils étaient des imams pour le reste des gens, donc, celui qui est chargé d’accomplir la prière prie derrière un autre qui n’est pas chargé d’accomplir cette prière, et cela n’est pas acceptable selon Zoufar.

Mais on peut dire que cette parole est loin de la vérité, сar il a rapporté que le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) : « a prié la prière de midi comme un imam pour les gens dans la conquête de la Mecque quand il était sur la route du voyage où il a prié deux unités ”raka” puis il leur a dit : ô gens de la Mecque ; complétez votre prière, tandis que nous voyageons. »

Et le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) dit : « Obéissez au Sultan même s’il était un esclave noir Hbashi. »

Donc, ce hadith dit clairement que l’esclave peut être un imam, et la parole de Zoufar n’est pas précise.

Il n’est pas permis que la femme ou le petit garçon soient des imams pour les gens en ce qui concerne la prière du vendredi, et c’est normal parce qu’ils ne peuvent pas être des imams dans les prières quotidiennes sauf si cette femme était elle-même le sultan, en ce cas si elle choisit un homme pour qu’il soit un imam pour les gens, c’est permis [62].

AL-Hidaya écrit par Burhanuddin Ali bin Akbar Almargnani (décédé 593 AH) qui a dit dans son livre qui est considéré une des références de l’école hanafite : « L’accomplissement de la prière du vendredi ne doit pas avoir lieu sans la permission du sultan, car beaucoup de gens assistent à cette prière, et dans tel cas, le pouvoir du sultan peut empêcher tous les conflits qui, peut-être, se produiraient entre les gens en cas de l’absence du sultan ».

Nous remarquons des paroles de ces savants qu’ils ne mentionnent pas un verset Coranique ou un hadith Prophétique authentique qui confirme leurs idées, mais ils s’appuient sur une idée d’empêcher le désaccord parmi les musulmans, leur preuve est donc l’intérêt public.

Auparavant, les mosquées n’avaient pas des imams employés par l’Etat, l’imam était une des personnes qui vient pour prier, et si nous revenons à ce moment-là, nous allons mieux comprendre l’idée des hanafites en ce qui concerne la condition de la présence du sultan pour accomplir la prière du vendredi.

Fath Al-qadir écrit par Kamal al-Din Bin Hammam (décédé 681 AH) :

İl dit “si Wali Égypte est mort, son adjoint porte la responsabilité, ou le chef de police ou le juge, jusqu’à ce que le calife choisisse un autre Wali, parce que ceux agissent au nom du gouverneur dans sa vie et après sa mort, mais les gens ne sont pas responsables de choisir un imam et ils n’ont pas de droit en ce qui concerne cette chose [63] ”.

Ibn Abidin :

Muhammad Amin Ben Omar (décédé 1198/1252) est surtout connu par son surnom Ibn Abidin, un des savants Ottomans, il a vécu au XIXe siècle, il a dit dans son livre “Rad Almouhtar ala dourar almoukhtar”

“رد المحتار على درر المختار”

“Il n’est pas nécessaire que le sultan qui nomme l’imam soit un musulman, et sur cette base, il est permis d’accomplir la prière du vendredi et la prière d’İd dans un pays gouverné par un Wali non musulman.

L’objectif de la présence du sultan dans la prière du vendredi était d’empêcher le chaos et les différences entre les musulmans, ce n’est pas une exigence pour seulement une exigence, mais puisque l’imam nommé par un sultan non-musulman réalise cet objectif, il n’y a aucun problème où la tranquillité et la sécurité règnent pendant la prière”.

Qui est le sultan ?

Le sultan est le propriétaire du pouvoir quelque part, car le sultan de l’Etat est le président, le sultan de la ville est le gouverneur et le sultan du village est le maire.

Il sera préférable que le président de l’Etat présente la prière du vendredi et la prière d’id dans la capitale ou qu’il envoie un de ses représentants.

Omar Nsouha Plumn a dit : ”Le propriétaire du pouvoir, ou un de ses représentants, doit assister à la prière du vendredi [64].”

L’imam pour la prière :

Il est permis de prier derrière n’importe quel musulman dont la situation n’est pas connue, donc, priez derrière tout pieux ou pervers, par exemple, Ahmad ben hanbal priait avec les mu’tazilah, et aussi les savants contemporains.

Il a été rapporté qu’un homme vint chez Muhammad bin Nadar et lui dit : j’ai des voisins qui sont des gens des passions, ils ne se présentent pas à la prière du vendredi.

Muhammad bin Nadar a dit : Qu’est-ce que vous dites pour celui qui désobéit à Abu Bakr et Omar ? Il répondit : Un homme mauvais.

Muhammad a dit : Et pour celui qui désobéit au Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) ?

Il répondit : C’est un mécréant

Muhammad a dit : Et pour celui qui désobéit à Dieu ? l’homme s’évanouit, puis s’est réveillé, et il a dit le verset Coranique « Ô vous, qui croyez ! Quand on vous appelle à la prière du vendredi, accourez à l’invocation de Dieu ! interrompez tout négoce : c’est un plus grand bien pour vous, si vous pouviez savoir ! » Al-Jumu’a (62:9)

La prière du vendredi est l’un des principaux symboles de l’Islam, et la présence de l’imam “quel qu’il soit” est nécessaire, c’est pourquoi, l’accomplissement de cette prière est nécessaire dans tous les cas [65].

 

[1] Sunan Abi Dawoud, n ° 1067

[2] Un hadith dit mursal est un hadith dont la chaîne de transmission ne mentionne pas le nom du Compagnon qui a rapporté le hadith d’après le Prophète.

 

[3] Sunan Abi Dawoud, n °1056

[4] Al-Bukhari, le vendredi, n ° 14

[5] Al-Bukhari, le vendredi, n ° 15

[6] Sunan Abi Dawoud, le vendredi, n °1070

[7] Sunan Abi Dawoud, le vendredi, n °1070

[8] Al-Bukhari, le vendredi, n °11

[9] Al-Bukhari, le vendredi, n °15

[11] Al-Bukhari, le vendredi, n °18

[12] Sunan Abi Dawoud, le vendredi, n °1048

[13] Al-Bukhari, le vendredi, n °39

[14] Sunan Abi Dawoud, le vendredi, n °953

[15] Sunan Abi Dawoud, le vendredi, n °1128

[16] Sunan Abi Dawoud, le vendredi, n °1131

[17] Tirmidhi, n °523

[18] Muslim, le vendredi, n °73 et Sunan Abi Dawoud, le vendredi, n °1128

[19] Al-Bukhari, le vendredi, n °1

[20] Al-Bukhari, le vendredi, n °4 / Muslim, le vendredi, n °10

[21] Al-Bukhari, le vendredi, n °6

[22] Muslim, le vendredi, n °27

[23] Sunan Abi Dawoud, le vendredi, n °1078

[24] Tirmidhi, le vendredi, n °497

[25] Al-Bukhari et Muslim, le vendredi, n °2

[26] Al-Bukhari, le vendredi, n °2 et Muslim, le vendredi, n °3

[27] Al-Bukhari, le vendredi, n °3

[28] Al-Bukhari, le vendredi, n °12 et Muslim, le vendredi, n °9

[29] Al-Bukhari, le vendredi, n °5

[30]Al-Bukhari, le vendredi, n °16 et Tirmidhi, n °503

[31] Al-Bukhari, le vendredi, n °17

[32] Al-Bukhari, n °905

[33] Muslim, le vendredi, n °32

[34] Al-Bukhari, le vendredi, n °21

[35] Al-Bukhari, le vendredi, n °20

[36] Al-Bukhari, le vendredi, n °23

[37] Sunan Abi Dawoud, le vendredi, n °1106

[38] Sunan Abi Dawoud, le vendredi, n °1107

[39] Sunan Abi Dawoud, le vendredi, n °1101

[40] Muslim, le vendredi n °47

[41] Al-Bukhari, le vendredi, n °17 et Muslim, le vendredi, n °33

[42] Sunan Abi Dawoud, le vendredi

[43] Muslim, le vendredi n °41 et Sunan Abi Dawoud, le vendredi 1101

[44] Al-Bukhari, le vendredi, n °33 et Muslim, le vendredi, n °55

[45] Muslim, le vendredi, n °57

[46] Muslim, le vendredi, n °60

[47] Al-Bukhari, le vendredi, n °36 et Muslim, le vendredi, n °11

[48] Sunan Abi Dawoud, n °1051

[49] Sunan Abi Dawoud, n °1097

[50] Sunan Abi Dawoud, n °1108

[51] Sunan Abi Dawoud, n °1048

[52] Tirmidhi, n °489

[53] Al-Bukhari, le vendredi, n °37 et Muslim, le vendredi, n °13

[54] Sunan ibn majah, l’accomplissement de la prière, n °78

[55] Sunan ibn majah, l’accomplissement de la prière, n °78

[56] Kamal al-Din Bin Hammam, Fthel-kadir, c 1, p 412

[57] Omar Nsouha Plumn, Dictionnaire les droits islamiques 1/26

[58] Omar Nsouha Plumn, Dictionnaire les droits islamiques 1/199, 200

[59] Six livres de Muhammad sont:1-alasl(al-mabsout)2-al-ziyadat 3-al-jami alsaghir 4-al-jami alkabir 5-al-sayr alsaghir 6-al-sayr al-kabir

[60] Mabsoot de Shamsuddin Sarkhasi, Egypte 1324/1906, 25/2

[61]  AL-Badaya, C 3, p 24

[62] Badaa’i, Aladdin Kasaani, Beyrouth 1394/1974, 1/261- 262

[63] Fath al-qadir, Kamal al-Din Bin Hammam, Dar ALfikr pour l’impression et la distribution de Beyrouth,2/55

[64] AL-fiqh alkabir, Omar Nsouha Plumn, Istanbul, 1962, p. 210

[65] AL-moughni, Ibn Qudamah, Beyrouth 1404/1984, 2/27


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